Au Brésil, la ville de Rio de Janeiro est plongée dans le chaos.
Depuis l’aube, de violents affrontements opposent les forces de sécurité brésiliennes aux membres du redoutable cartel Comando Vermelho, l’un des plus puissants du pays.
Cette opération, présentée comme la plus vaste jamais menée contre le narcotrafic, mobilise près de 2 500 policiers, appuyés par des blindés, des hélicoptères et des engins de démolition.
Les trafiquants, lourdement armés, ont répliqué par des tirs nourris, des barricades incendiées et des attaques coordonnées dans plusieurs quartiers de la ville.
> Le bilan humain est lourd : plus de 80 morts, dont quatre policiers.
> Des habitants terrorisés fuient les zones de combat, tandis que le gouverneur de Rio affirme désormais que « la ville est en guerre ».
Cette escalade survient dans un contexte de tensions croissantes entre les autorités et les réseaux criminels qui contrôlent de nombreuses favelas.
Le Complexo da Penha et le Complexo do Alemão, épicentres de l’opération, sont devenus des champs de bataille urbains où les civils paient le prix fort.
> Rio, la cité de la samba et du carnaval, vit aujourd’hui au rythme des balles et des flammes.
⚠️ Réactions internationales
L’ONU et plusieurs ONG ont exprimé leur inquiétude face à l’ampleur de la violence et aux possibles violations des droits humains.
Des vidéos circulent montrant des scènes de panique, des tirs à bout portant et des destructions massives.
📣 Appel à la lucidité
Ce drame soulève une question cruciale : jusqu’où peut aller l’État pour reconquérir ses territoires sans sombrer dans la guerre totale ?
La sécurité ne peut se construire sur les cendres des quartiers populaires.
Il est urgent de repenser les stratégies, de protéger les civils et de restaurer la dignité dans les zones oubliées.
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