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Dar es Salaam, 29 octobre 2025 — Au lendemain du scrutin présidentiel du mercredi 29 octobre,



la ville portuaire de Dar es Salaam, ainsi que plusieurs autres localités de la Tanzanie continentale, ont été le théâtre de manifestations d’ampleur menées par des jeunes. Ces rassemblements, déclenchés dès l’ouverture des bureaux de vote, s’inscrivent dans un climat de tension grandissante autour de l’équité électorale et de la représentation politique.

Lieux, moments et déroulé

À Dar es Salaam, des groupes de manifestants se sont retrouvés notamment dans les quartiers de Kimara et Ubungo, ainsi que le long de la route Nelson Mandela Road. Des gravillons et pierres ont été lancés contre les forces de l’ordre. 

Vers 18 h heure locale (EAT), la police de Dar es Salaam a annoncé l’imposition d’un couvre‑feu dans la métropole. 

La sortie du bureau de vote s’est déroulée dans un contexte chargé : plusieurs écoles de vote affichaient un taux de participation inhabituellement bas selon des journalistes sur place. 

Outre Dar, des incidents ont été signalés dans d’autres villes, notamment Mbeya et Arusha, où la tension montait également. 

Une interruption généralisée de l’accès à Internet a été enregistrée, notamment confirmée par la plateforme NetBlocks. 


Acteurs clés

Le gouvernement dirigé par la présidente Samia Suluhu Hassan, candidate à sa propre succession, dans un contexte où son parti Chama Cha Mapinduzi (CCM) domine la scène politique. 

La jeunesse urbaine, souvent organisée via les réseaux sociaux, apparaissant comme acteur‑mobilisateur principal de la contestation.

Les forces de l’ordre tanzaniennes, présentes massivement dans les rues, ayant recours à des gaz lacrymogènes et à un dispositif militaire dans certains quartiers. 

Les partis d’opposition et figures exclues du scrutin — leur absence du débat électoral est largement citée comme l’un des déclencheurs de la colère des jeunes. 


Causes de la révolte

1. Disqualification des principaux adversaires politiques : Les partis d’opposition et leurs dirigeants clés ont été exclus ou arrêtés avant l’élection, alimentant un sentiment d’injustice ­— « élection sans opposition ». 


2. Sentiment de non‑représentation politique : Les jeunes manifestants dénoncent le fait que leurs voix ne soient pas prises en compte dans un système qu’ils jugent verrouillé.


3. Réformes électorales jugées insuffisantes ou biaisées : Le cadre électoral est critiqué pour sa transparence et son impartialité.


4. Usage des médias numériques et des réseaux sociaux : Ces outils ont joué un rôle majeur dans la mobilisation, la diffusion des appels à protester et dans la couverture des événements.


5. Effet déclencheur immédiat : Le jour du vote est devenu le point de bascule — le manque de participation visible, les signes d’intervention de l’État et la restriction d’accès à Internet ont tout amplifié.



Enjeux et conséquences

La réaction des jeunes dans ce pays d’Afrique de l’Est pose une question majeure pour l’avenir de la démocratie tanzanienne : jusqu’à quel point la jeunesse acceptera‑t‑elle un système où elle estime ne pas être entendue ? Le fait que ces manifestations interviennent le jour même des élections donne à la contestation un caractère hautement symbolique et potentiellement une capacité à influer sur la légitimité du scrutin et des institutions.
Par ailleurs, le choix gouvernemental d’imposer un couvre‑feu et de couper l’accès Internet pourrait être perçu comme une tentative de contenir le mouvement — mais cela risque aussi d’accroître la défiance et l’engagement militant.

Pour votre page d’actualité

Ce sujet réunit plusieurs éléments propices à l’engagement : une génération mobilisée, une économie politique en tension, des images fortes (couvre‑feu, jeunes dans la rue). Pour être adapté à la monétisation, pensez à :

introduire la vidéo avec un contexte clair (« le 29 octobre 2025 à Dar es Salaam… »)

utiliser votre voix off ou une narration personnelle pour expliquer les causes

éviter de rester sur des images violentes non commentées : faites un montage « révolte + contexte + enjeux »

renvoyer à la participation du public : « Et vous, êtes‑vous surpris de cette mobilisation ? Pourquoi ou pourquoi pas ?»

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