🕒 Mise à jour : samedi 1er novembre 2025, 21h20 (Bukavu, RDC)
📍 Dar es Salaam, Tanzanie
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🧭 Ce qu’il s’est passé
Le 29 octobre 2025, la Tanzanie a organisé des élections présidentielle et législatives. Mais ce scrutin n’avait rien de démocratique : les deux principaux adversaires de la présidente sortante Samia Suluhu Hassan ont été emprisonnés ou disqualifiés avant le vote. Le pays a sombré dans la violence dès le jour du scrutin, avec des affrontements dans les rues, des tirs à balles réelles, et une coupure totale d’Internet.
📉 Bilan humain et politique
- 700 morts selon l’opposition, dans les trois jours de répression post-électorale
- Internet coupé depuis le 30 octobre, bloquant toute circulation d’information
- Couvre-feu national imposé, avec présence militaire dans les grandes villes
- Opposition neutralisée, aucun recours institutionnel possible
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👥 Qui dirige la Tanzanie aujourd’hui ?
La présidente Samia Suluhu Hassan, arrivée au pouvoir en 2021 après la mort de John Magufuli, a été réélue officiellement le 1er novembre 2025 avec 97,66 % des voix, selon les résultats proclamés par le président de la Commission électorale nationale, Jacobs Mwambegele.
Il n’y a eu aucune auto-proclamation de président par un opposant ou une figure dissidente. Le pouvoir reste concentré entre les mains du parti au pouvoir, Chama Cha Mapinduzi (CCM), qui contrôle les institutions, les médias et les forces de sécurité.
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🧠 Ce qu’il faut comprendre
- Le score de 97,66 % ne reflète pas une victoire électorale, mais l’absence de compétition réelle.
- La répression a été massive, ciblant les manifestants, les journalistes et les activistes.
- Le silence du gouvernement sur les morts et les violences alimente les tensions.
- La Tanzanie est sous verrouillage autoritaire, sans voix dissidente audible à l’intérieur du pays.
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🌍 Et le monde ?
L’Union africaine, les Nations unies et plusieurs chancelleries occidentales ont exprimé leur inquiétude, mais aucune sanction ni enquête internationale n’a été annoncée à ce jour. Le pays reste isolé, verrouillé, et sous surveillance militaire.
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📣 Pour les lecteurs, citoyens et journalistes
Ce n’est pas une crise électorale. C’est une crise de régime.
La Tanzanie ne vit pas une transition politique, mais une consolidation autoritaire.
Et dans ce silence imposé, chaque témoignage, chaque relais, chaque voix compte.
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