Bukavu, 23 octobre 2025 — Alors que les combats s’intensifient dans plusieurs territoires du Sud-Kivu, les structures sanitaires s’effondrent sous le poids des violences, du manque de moyens et de l’exode du personnel médical. L’alerte est désormais maximale.
🚨 Chiffres alarmants
- 85 % des centres de santé sont en rupture de médicaments essentiels.
- 40 % du personnel médical a fui les zones de conflit.
- Plusieurs hôpitaux ont été partiellement détruits ou réquisitionnés par des groupes armés.
> « Nous manquons de tout : antibiotiques, anesthésiques, même les gants sont rationnés », confie un infirmier de l’hôpital de Nyangezi.
🧭 Zones les plus touchées
- Walungu : hôpitaux débordés, blessés de guerre sans prise en charge.
- Kabare : centres de santé fermés à cause de l’insécurité.
- Kalehe : accès humanitaire bloqué, risque d’épidémies élevé.
🆘 Appels à l’aide ignorés
Malgré les alertes répétées des ONG et des autorités sanitaires locales, les réponses tardent. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) évoque une « crise humanitaire silencieuse » dans l’Est de la RDC.
📣 Bukavu7 appelle à la mobilisation
Face à cette urgence, Bukavu7 exhorte les autorités provinciales, les bailleurs internationaux et les acteurs humanitaires à agir immédiatement. La santé des populations ne peut être reléguée au second plan dans un contexte de guerre.

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