📜 Retour sur les faits
Le 21 octobre 2025, Radio Okapi révèle une affaire troublante : huit militaires congolais sont jugés pour des traitements dégradants infligés à des civils dans le cadre d’une enquête sur un braquage visant une agence de Rawbank. Ce braquage, survenu quelques semaines plus tôt, avait provoqué une onde de choc dans le secteur bancaire et au sein de la population locale, déjà éprouvée par l’insécurité.
⚖️ Des méthodes qui dérangent
Les militaires mis en cause auraient procédé à des arrestations musclées, accompagnées de violences physiques et morales, sur des personnes soupçonnées sans preuve formelle. Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe examine les faits, dans un climat tendu où la question du respect des droits humains par les forces de sécurité revient au premier plan.
🧩 Ce que l’on sait
- Les victimes présumées ont dénoncé des actes de torture, des humiliations publiques et des détentions arbitraires.
- Les militaires plaident la nécessité opérationnelle, affirmant avoir agi dans l’urgence pour retrouver les auteurs du braquage.
- Le parquet militaire, lui, insiste sur le respect des procédures et des droits fondamentaux, même en contexte de crise.
🗣️ Réactions et enjeux
- Société civile : Plusieurs ONG, dont la Commission nationale des droits de l’homme, demandent une enquête indépendante.
- Justice militaire : Le procès est suivi de près, car il pourrait établir un précédent sur la responsabilité des forces armées en matière de traitement des civils.
- Opinion publique : Entre peur de l’insécurité et rejet des abus, la population reste divisée.
🧠 Pourquoi cette affaire est cruciale
L’affaire Rawbank ne concerne pas seulement un braquage. Elle interroge la capacité de l’État à garantir la sécurité sans sombrer dans l’arbitraire. Elle met en lumière les tensions entre efficacité opérationnelle et respect des droits humains, dans un pays où la justice militaire est souvent perçue comme opaque.
📣 Ce que Bukavu7 affirme
La rédaction de Bukavu7 appelle à une justice transparente, équitable et respectueuse de la dignité humaine. Les forces de sécurité doivent protéger, non brutaliser. Ce procès est une opportunité pour la RDC de démontrer que l’État de droit n’est pas un slogan, mais une exigence.
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