Marie-José Ifoku s'aligne sur l’ultimatum de la jeunesse de Bukavu : « 72 heures pour le retrait de l’AFC/M23 »
La pression monte à Bukavu. La présidente de l’Alliance des Élites pour un Nouveau Congo (AeNC), Marie-José Ifoku, a apporté son soutien indéfectible à l’ultimatum lancé par la jeunesse du Sud-Kivu, exigeant le retrait immédiat des rebelles de l’AFC/M23 sous 72 heures.
Dans un message publié ce mardi sur X (anciennement Twitter), l’ancienne candidate à la présidentielle de 2023 a salué l’audace des jeunes et appelé à une mobilisation nationale.
> « Je soutiens la demande courageuse de nos jeunes de Bukavu qui accordent 72 h à Nangaa et au M23 pour retirer leurs troupes. #Congolais, partageons ce document pour qu’ils sachent que nous sommes avec eux », a-t-elle déclaré, insufflant un vent de défiance à l’égard des occupants.
Une exaspération grandissante face à l’inaction des autorités
Lundi, dans un communiqué cinglant, la jeunesse du Sud-Kivu a fustigé les exactions perpétrées par les rebelles et dénoncé l’apathie des autorités congolaises. Face à une situation sécuritaire qui se détériore à vitesse inquiétante, ils ont fixé un ultimatum sans équivoque : 72 heures pour un retrait total des combattants, faute de quoi ils se réservent le droit d’agir par eux-mêmes.
L’occupation de Bukavu par l’AFC/M23 depuis le 14 février dernier a plongé la population dans une spirale infernale de violences, de pillages et d’enlèvements. Dans un climat d’incertitude, l’appel à une mobilisation générale se fait de plus en plus pressant, tandis que l’État congolais peine à adopter une position ferme.
Vers une escalade ?
L’ultimatum lancé par la jeunesse du Sud-Kivu met les autorités et la communauté internationale face à leurs responsabilités. Alors que la colère gronde dans les rues de Bukavu, une question brûle toutes les lèvres : les 72 heures qui viennent marqueront-elles un tournant décisif dans cette crise ?
Les prochains jours s’annoncent cruciaux.

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